dimanche 11 septembre 2011

Dolce far niente



J'aime bien les italiens - et l'Italie, par extension. Ils savent vivre.
Et surtout, ils savent ne rien faire. Ca, c'est beau. Parce que personnellement, je ne sais pas rien faire. Il faut que je sois occupée à quelque chose, meme si cette chose est stupide (par exemple, ne rien comprendre à l'accent du monsieur qui préside l'Assemblée du lundi, donc avoir l'impression de ne rien faire et donc de dessiner le prof de world arts en cultures à la place...c'est bien Marie, tu commences bien.)

Tout à l'heure, dans cet après-midi ensoleillé et vraiment très chaud, je me suis promenée dans Duino avec Sava (du Montenegro). Les personnes agées (car avouons le, à part tous les jeunes du collège, le village est essentillement habité par de vieilles personnes) arrosent leur jardin, se reposent dans des hamacs ou sont simplement assis sur un banc.



Par contre, c'était un peu moins calme quand je suis revenue à la résidence, puisque je suis obligée de passer devant...un terrain de pétanque.
Oui, gens et gentes dames, un terrain de pétanque. Encore que, ça ne serait pas trop bruyant si un habitué du coin ne s'escrimait pas à chanter (...disons, crier) des vieilles chansons italiennes à chaque fois que quelqu'un passe. (bon, c'est vrai, j'exagère, il n'est pas là très souvent.)
Pour faire une comparaison, c'est comme si vous aviez Roberto Alagna avec un mal de gorge à étrangler un chat en train de vous hurler "YOPALAAA YOPALAAAA DADILADIIII DOUDIDOUDAAAAA" (=ce que je comprends des chansons napolitaines. Je ne pense pas en fait que ce soient les vraies paroles.) à chaque fois que vous passez devant lui.


Heureusement qu'il n'est pas là tout le temps. Quoique, il nous fait bien rire.


2 commentaires:

  1. Le seul nom de Roberto Alagna que tu prononces me fait comprendre le message que tu veux faire passer !

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  2. Je vois tout à fait de quoi tu parles en évoquant les chants italiens "criés", suffit d'avoir une escouade dans l'bus pour s'en rappeler à vie ! (Sans parler d'un autre ami qui est parti y vivre, et qui, au bout de six mois, était devenu ce genre de chanteur à invoquer la pluie. Aucune animosité envers les pratiquants de la danse de la pluie, bien entendu.)

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